Wiki Horion
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Guillemets Passionnée d'animation japonaise, Enaibi développe rapidement une grande maîtrise du dessin. Ses travaux lui permettront de faire partie des pionniers du manga francophone dans divers salons, et en parallèle ses sculptures feront parler d'elle sur Internet. Elle obtient une maîtrise de langue japonaise, et ses compétences l'amènent à travailler pour un grand studio d'animation. Aujourd'hui, Enaibi a un nouveau défi à relever : réunir toutes ses expériences dans une seule œuvre.
— Présentation dans l'extrait du tome 1[3]

Enaibi est la dessinatrice d'Horion et l'un de ses co-auteurs avec Aienkei.

Biographie[]

Enfance et scolarité[]

Enaibi lit des mangas depuis ses 11 ans, et a eu ses premiers tomes en japonais très tôt.[4]

Durant ses années scolaires, elle dessine aux côtés d'une sœur aînée[5] « geek » et « mangaphile » cherchant à diffuser la culture manga en France, et montrant à Enaibi différents mangas et animés. À la sortie du lycée, en 1999, malgré de bons résultats scolaires, aucune formation ne l'intéresse. Enaibi hésite à faire une école de dessin, voyant un aspect très académique à la formation des Beaux Arts où quelques uns de ses amis sont inscrits, où le réalisme et le croquis de nu n'a rien à voir avec ce qu'elle aime, craignant que ces études déforme son dessin et lui fasse prendre des habitudes de dessin européennes qu'elle répugne. Finalement, elle s'oriente vers des études de japonais pour avoir un outil lui permettant d'apprécier les mangas en profondeur, et fait sa maitrise à l'INALCO. C'est durant ces années d'études qu'elle rencontre Aienkei.[6]

Vie active[]

Suite à cela, Enaibi travaille dans le tourisme en France pendant quelques années – le milieu artistique étant difficile d'accès – tout en continuant à dessiner.[6]

Lassée par ce « job ordinaire », elle commence à démarcher des entreprises proche du jeu vidéo et des dessins animés, mais le choix en France est limité et Enaibi ne souhaite pas partir à l'étranger. Elle est alors prise à Ankama et y travaille quelques années, se sentant plus à l'aise dans le milieu des artistes que dans celui du tourisme, s'estimant non compatible avec ce dernier. Au bout de quelques années, Enaibi et Aienkei se disent qu'ils sont prêts à se lancer.[6]

Horion[]

Enaibi quitte Ankama et, avec Aienkei, monte les dossiers de projets, présentations de personnages, etc., et arrive chez Glénat.[6]

Travail sur Horion[]

Enaibi est la dessinatrice d'Horion.

Comme matériel, Enaibi travaille sur du papier Kent, « d'une extrême qualité et adapté à la plume à encre de Chine », ainsi qu'avec des stylos type Pigma ou Staedler Pigment Liner, « car ils se marient parfaitement aux traits de la plume ».[4]

Elle aime écouter de la musique en dessinant, et plus particulièrement des musiques pop des années 80.[7]

Dans le dessin d'Horion, les choses sur lesquelles Enaibi est le plus libre sont les décors et les vêtements.[8] Lorsqu'il s'agit de dessiner un personnage, Aienkei a une idée précise de ce à quoi ils doivent ressembler,[9] et donne des références à Enaibi afin qu'elle puisse leur trouver le bon look.[4] Enaibi est une fan de « posing », faire prendre la pose aux personnages et choisir leur attitude. Pour elle, les décors sont ce qui est le plus dur à dessiner.[4]

Pour dessiner une scène, Aienkei donne à Enaibi le scénario avec un descriptif de l'environnement et des dialogues de chaque scène. Une fois le tout établi, Enaibi dessine un name (ネーム) au format A6 pour visualiser le découpage et la construction de chaque paire de planches avant de crayonner les pages en détails. Après cela, le logiciel Manga Studio lui permet de nettoyer, corriger et tramer chaque planche.[4]

Anecdotes[]

  • À la question « Êtes-vous plutôt Koza ou Valyu ? », Enaibi a répondu « Ça dépend beaucoup des situations mais, dans le contexte de la création de Horion, je pense que je serais plus Valyu ! ».[10]
  • Pour Enaibi, le manga est la forme narrative graphique la plus efficace.[4]
  • D'après Aienkei, Enaibi est la plus grande dessinatrice française de manga.[11]

Réseaux sociaux[]

Références[]

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